Je viens de me rendre compte que cette rubrique n'était pas très large. J'ai donc éditer le titre par "écritures". J'entends par là les histoires, les poèmes etc...
Voici donc mes poèmes :
Naturellement
Une goutte d'eau
Qui glisse lentement
Sur ma lisse peau
Naturellement...
Un brin d'herbe
Qui frôle silenciement
Mon doigt si maigre
Naturellement...
Une jolie fleur
Qui tombe soudainement
Sur mon visage en pleurs
Naturellement...
Un petit chat
Qui se frotte doucement
Contre mon blanc bras
Naturellement...
Et tes doigts de velours
Qui caresse superbement
Mes jambes qui m'ont l'air si lourdes
Naturellement...
La lettre
Elle écris une lettre,
Juste un coup de tête ?
Pour exprimer ses sentiments.
Elle use beaucoup d'encre.
Elle écris "Je t'aime"
Et d'autres bêtises de ce genre.
Elle ne souhaite plus attendre.
Elle use beaucoup de sommeil.
Elle recherche la vérité,
Elle voudrait tant aimer un garçon,
Et pour ça elle s'raconte des mensonges,
Elle use beaucoup de papier.
Elle n'a personne à qui se confier,
Personne à qui dire ses problèmes,
à demander de simples conseils.
Elle use beaucoup de café.
Elle aimerait avoir son homme idéal,
Avec qui dire tous ses petits secrets,
Partager sa glace en dessert.
Et elle use beaucoup, beaucoup trop de larmes.
L'abre à peinture
Regarde l'arbre, là-bas,
Il est beau, n'est-ce pas ?
Ses feuilles n'attendent que toi,
Vas-y, peinds et lâche-toi.
Crayon, fusain et pinceau défilent
Comme une vie au ralenti.
Végétal, une fleur se dessine,
Ses pétales s'épaissisent.
Mes yeux observent la toile,
Toile où surgit des étoiles,
La Lune et Le soleil regardent
tes doigts de fées qui se démarquent.
La peinture sort de ses tubes,
Joli son qui ne pertube,
La couleur s'étale et s'installe
en un regard, elle est là.
Des gens qui s'exclament,
Le bruit prend la place du calme.
Je préférais encore voir
Ta jolie toile en travail.
Là où je pouvais l'admirer,
A moi toute seule la regarder.
Assise dans l'herbe encore mouillée
De la rosée qui s'y était déposée.
Une histoire
Je fais tout de travers,
Pauvre petit être.
Pareille à un papillon en détresse,
Une machine montée à l'envers.
Mes blessures me font mal,
Dans mon coeur un poignard.
Des mots méchants écrits
Au marqueur indélébile.
Quelques questions inutiles
A mon miroir magique,
Quel est l'amour de ma vie ?
Celui qui réussira à me faire sourire...
Tel une poupée désarticulée,
Un objet que quelqu'un a jeté
Que les toiles d'araignées
Ont recouvert depuis des années.
Une tache d'encre dans un cahier,
Tombée d'un petit encrier.
Un papier déchiré,
D'où des ratures sont griffonées.
Je reste cachée du monde,
On m'accuse d'être immonde,
De ressembler à un monstre.
Du sang coule sur mes ongles.
Oui, je suis coupable.
Coupable d'être responsable
De la mort de cette femme
Que j'ai tué de cette arme.
Et tout ça pour être aimé
De l'homme que je n'aurai
Pas dû accepter.
Ô triste vérité.
Je n'ai plus aucun espoir,
Plus l'attention d'y croire.
Mon visage rempli de larmes.
Fin de l'histoire.