Seuls?

Titre : Seuls?
Genre : fantastique, une petite histoire de fantômes sans prétention =)
Nombre de chapitres en ligne : aucune idée pour l'instant oO' une histoire assez courte, en tout cas.
Personnages principaux : Louis, un père de famille seul, et sa fillette de 7 ans, Laura.
Résumé : Louis et sa fille emménagent dans une ancienne pension pour jeunes filles. Mais pourquoi Laura se met t'elle soudain à parler toute seule? Et ces étranges murmures commes sortis des murs... Un terrible secret se cache dans les longs couloirs sombres du manoir. Louis ne prend tout d'abord rien de cela au sérieux. Sauf quand soudain, il réalise que la réalité n'est pas forcément ce qu'il crois...

Il faisait chaud. Très chaud. Installée sur la banquette arrière de la voiture, la petite Laura n’en pouvait plus.
-Dis papa, je peux ouvrir la fenêtre ?
Le père, au volant, tourna brièvement sa tête vers sa fille de sept ans.
-Oui, mais tu ne l’ouvre pas entièrement.
La fillette ne répondit que par un sourire, et entrouvrît la fenêtre de la portière.
-Tu verras, dit le père. Je suis sûr que notre nouvelle maison te plairas : elle est immense, et tu pourras y jouer autant que tu veux.
- Maman n’aurait pas aimé. Elle n’aimait pas les grandes maisons.
Un voile de brume passa devant les yeux de l’homme.
- Tu t’y plairas, crois moi. Regarde, on arrive.
Ils entrèrent dans une grande allée décorée de buis, et les pneus crissèrent sur le sol recouvert de graviers gris. Laura ouvrit la portière, et joua quelques secondes avec le gravier sur ses sandalettes blanches. Puis, elle se leva, sa peluche favorite sous les bras, et observa la grande battisse grise qui se dressait sous ses yeux. Un détail attira vite son attention.
-Papa, c’était une école ?
-A quoi vois-tu ça, ma chérie ?
- Regarde au dessus de la porte, c’est marqué « Institution pour Filles »
Le père sourit. Elle lisait de mieux en mieux.
- Tu as sans doute raison, mais c’était il y a très très longtemps.
- Longtemps comme quoi ?
- Je ne sais pas moi…peut-être cent ans….
Il jeta un coup d’œil vers la plaque gravée au dessus de l’immense porte. Il sourit de nouveau ; il n’avait même pas remarqué ce détail.
-Aller vient, fit-il avec un petit coup de tête en direction de la maison. Je vais te faire visiter.
La fillette, son jouet sous son bras, attrapa la main de son père, comme intimidée par la démesure des lieux. Il tourna la clef dans la serrure de fer forgé, et la porte s’ouvrit en un sinistre grincement. Laura distingua avec facilité un grand escalier de marbre. Ils entrèrent dans un même pas, et avancèrent dans le long corridor.
-Je crois que le salon est par là.
Elle lâcha son père, passa devant lui et alla dans la direction indiquée. La salle était de taille imposante. D’immenses fenêtres sans volets illuminaient de grands meubles recouverts de draps blancs. Laura s’approcha de l’un deux, et tira sur le tissu, laissant dévoiler un magnifique piano à queue.
- Papa regarde ! Il y a même un…un…
- C’est un piano, puce. Les anciens propriétaires sont partis en maison de retraite, et n’avaient pas besoin de tout ça. Ils ont tout laissés.
La fillette sautilla à cloche pied dans le salon en chantonnant dans le salon. De toute évidence, ça lui plaisait. Soudain, elle s’immobilisa, et fixa de ses grands yeux bleus le couloir. Le père, surprit par la réaction de sa fille, fit de même. Mais il n’y avait rien.
- Qu’est ce qu’il y a ? demanda t- il.
- Papa, est ce qu’il y a encore des enfants qui vont dans cette école ? questionna t’elle, les yeux toujours fixé vers le corridor.
Il fronça les sourcils.
- Ce n’est plus une école depuis belle lurette, je te l’ai déjà dis.
Laura ne répondit pas, et se contenta de baisser les épaules.
- Ah, dit-elle, quelques instants plus tard, une moue dubitative sur le visage.
Ils restèrent tout deux silencieux de longues minutes, et le père finit par rompre le silence.
- Tu veux voir ta chambre ?
Un immense sourire éclaira la frimousse de la fillette, comme si soudain, elle avait tout oublié.
- Ouais ! lança t-elle joyeusement.

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Il ne se passe pas grand chose dans ce chapitre (je fais que placer les personnages dans leurs contextes) mais je promets que la suite est bien plus palpitante

J'ai hâte de lire la suite. *__*

En plus, elle s'appelle comme moi. Comment ça, ça n'a aucun rapport et tout le monde s'en moque ? xD

Ca à l'air très bien ! ^^

Chapitre II

Quelques semaines passèrent. Une chaleur caniculaire de mis- août écrasait les deux habitants de l’ancienne pension de jeunes filles. Louis, le père, s’était réfugié au sous-sol, dont les épais murs de pierre gardaient la fraîcheur. Un livre à la main et de la glace pillée parfumée à l’orange dans l’autre, il se demandait ce que pouvait faire sa fille en ce moment. Légèrement inquiété par un calme trop profond, il se leva, posa ses affaires sur son rocking-chair et monta au rez-de-chaussée.
« Laura ? »
Pas de réponse.
Il renouvela son appel plusieurs fois, et un silence de mort fut sa seule réponse. Il monta les marches en courant, et alla au premier étage, où se trouvait la chambre de sa fille. Il ouvrit la porte à toute volée. La chambre était vide.
Une panique commença à remplir ses veines. Laura ! Laura ! Laura ! Ses appels résonnaient dans les couloirs sans fin. Pourquoi ne l’avait-il pas surveillée ? Il fit le tour de toutes les salles occupées de la maison. Rien. Essoufflé et un point de coté lui tenaillant le ventre, il se courba en deux, les larmes aux yeux. Puis il se redressa, et se dirigea vers l’aile est, la partie inoccupée du manoir. Son cœur fit un bon quand il entendit le rire de sa fille, venant d’une des nombreuses portes.
« Laura, où es-tu ? »
La fillette, apparemment prise d’un fou rire, ne semblait pas entendre son père.
Louis ouvrit avec violence une porte, donnant sur une petite salle. Laura, assise en tailleur sur le parquet poussiéreux, poussa un cri de surprise. Le père se précipita sur elle, et la serra dans ses bras.
-Je t’ai cherché partout. Ne me refais plus jamais ça. Viens.
Il se releva, tout en lui prenant la main. Elle le suivit, mais s’arrêta quelques secondes au seuil de la porte.
« Je reviendrais vous voir ! » murmura t- elle.
Puis, elle s’élança joyeusement dans le couloir.
Louis la regarda partir, et jeta un coup d’œil discret vers la salle vide où il avait trouvé Laura quelques instants plus tôt, en train de rire. Il haussa les épaules et suivit sa fille.

Quelques jours s’étaient écoulés depuis cet événement, quand Louis remarqua de nouveau quelque chose d’étrange. Laura, comme elle l’avait promit, ne jouait plus dans la partie inhabitée, mais passait son temps enfermée dans sa chambre. Intrigué, il s’arrêta devant sa chambre, et posa son oreille contre le bois de la porte. Sa fille semblait parler toute seule…ou à quelqu’un.
« Je t’ai trouvée ! C’est à ton tour de me chercher maintenant ! Tu comptes jusqu'à cent ! »
Il entendit sa fille courir, et s’immobiliser dans un coin.
Il y eut un court silence, et sa fille éclata de rire.
« T’es trop forte, tu me trouves tout de suite, c’est pas du jeu. » Louis tiqua. Il ouvrit à toute volée la porte, et la trouva debout au beau milieu de la chambre.
- Papa ?
- Tu parlais à qui ?
- Tu ne les connais pas.
Il est fréquent que des enfants de son âge s’inventent des amis imaginaires. Néanmoins, cela troubla beaucoup son père.
- Présente les moi…
- Je veux bien, mais elles ne veulent pas, elles ont peur de toi.
- Elles ? Ce sont des filles ?
- Oui : il y a Marie, Julie, Rose…Rose c’est la plus timide. Y a aussi Justine et Anne.
- Pourquoi ont-elles peur de moi ?
- Je sais pas…Peut-être parce que tu es un adulte.
- Tu jouais à cache-cache ?
- Oui. Je me cachais et Anne me cherchait.
« En gros, tu te cachais et tu te trouvais toi-même. » pensa Louis. Mais il préféra se taire. Ne désirant pas en entendre d’avantage, il sourit à sa fille, et referma la porte. Il écouta de nouveau, l’oreille posée contre le bois.
« C’est bon, il est partit ! Ne vous inquiétez pas! »

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Merci Farore et Lylypotter^^ (lol Farore, c'est marrant ces coïncidences XD)

Superbe histoier :3 !
Je me suis permise de raccourcir ta longue ligne "______________" qui était un peu trop grande et qui élargissait le forum ^^

Très bien ^^ J'aime beaucoup ! ^^

- Papa, où est-ce qu’on va ?
Laura regarda pensivement le paysage défiler au travers de la fenêtre de sa portière.
- Chez un psychologue, ma puce.
- C’est quoi un « pischologue ? »
- « Psychologue ». C’est un monsieur qui va te parler. Ne t’inquiète pas, il est très gentil.
- Je pourrais prendre Justin avec moi ? dit-elle, en serrant contre elle sa peluche en forme de lapin.
- Si tu veux.
Ils n’échangèrent pas un mot durant le trajet, et un certain pincement au cœur prit Louis quand il abandonna sa fille aux mains du psychologue. C’était une réaction qu’il avait à chaque fois quand il voyait sa fille s’éloigner ; sans doute avait-il peur de la perdre, comme son épouse.
Il s’assit dans la salle d’attente, silencieux. Un quart d’heure s’écoula quand la porte du cabinet s’ouvrit.
« Monsieur Armand ? Venez, s’il vous plait. »
Louis se leva à la prononciation de son nom de famille, et suivit le psychologue. Laura, assise sur une chaise en face d’un grand bureau, balançait ses pieds qui ne touchaient pas le sol. Le père s’installa sur la chaise d’à coté.
- Ce n’est rien de grave, monsieur, dit le psychologue, tout en s’asseyant sur son fauteuil de cuir noir. Votre enfant s’est simplement forgé une compagnie. Quand je lui ai posé la question, elle m’a dit qu’elle n’avait jamais été à l’école. Elle ressent seulement un manque affectif.
- Je le sais...Mais sa maladie l’empêche de suivre une scolarité normale. Elle est bien trop fragile…Elle suit des cours par correspondance à la maison.
- Je vois…Mais ne faites pas attention à ses amies imaginaires. Laissez la donc faire comme elle l’entend.



Louis ne trouvait pas le sommeil. Insomniaque, il changea plusieurs fois de position sur son lit, en vain. Il regarda son réveil, qui indiquait 3h30 du matin. Bon, après tout, il ne travaillerait pas le lendemain…Il se leva, attrapa sa robe de chambre ainsi qu’un bon livre, et descendit dans le salon. Il n’alluma pas la télé –à quoi bon, à cette heure-là-, mais raviva le feu de cheminé qui brûlait depuis déjà plusieurs heures. Ensuite, il s’installa confortablement dans son fauteuil préféré, et ouvrit son livre. Un détail ne tarda pas à le déranger. Un courant d’air, venu d’on ne sait où, vint lui chatouiller la nuque. La porte et les fenêtres étaient pourtant bien fermées…Etrange. N’y prêtant pas garde, il se replongea dans sa lecture. Soudain, il releva la tête et s’immobilisa. Avait-il rêvé ? Il tendit encore l’oreille. Rien. Il sourit devant sa propre stupidité. Pourquoi aurait-il entendu des murmures ? Cela n’était que le vent dans les arbres, chose logique dans une grande maison perdue au beau milieu d’un parc. Pris d’un coup de froid, il resserra contre lui sa robe de chambre blanche. Puis, il se figea à nouveau.
Clap, clap, clap, clap…
Des bruits de pas ?
C’était sans doute Laura qui partait aux toilettes. Ca ne pouvait être que ça. Ca ne devait être que ça.



Le matin fut dur pour Louis. Il lui avait été impossible de se rendormir après ce qu’il lui était arrivé. Il avait sans doute rêvé ; mais une infime partie de lui-même refusait cela. Le nez dans son café, l’esprit brumeux, il réfléchissait.
- Bonjour papa ! lança soudain la voix claire et joyeuse de Laura, encore en pyjama.
- Bonjour puce.
Elle regarda son père en fronçant les sourcils.
-T’es malade, papa ?
- Non, juste un peu fatigué.
Il la regarda s’attabler et remplir son bol de céréales multicolores.
- Dis moi, Laura. Est-ce que tu as été malade, cette nuit ?
- Non papa, répondit-elle la bouche pleine.
- Tu ne t’es pas levée du tout ?
- Non plus. Qu’est ce qu’il y a ?
- Tu me jures que tu ne me fais pas une petite blague ?
Elle regarda son père avec sérieux.
- Oui papa, je te le jure.
Comme Louis aurait préféré que sa fille lui avoue une petite farce d’enfant…Il se leva.
- Quand tu auras finit, lui dit-il, tu laisseras ton bol sur la table. Je m’en occuperais plus tard.

Louis somnolait quand le téléphone sonna, en plein milieu de l’après midi. Il jura, décrocha le combiné et dit un « allo ? » d’une voix pâteuse.
« Monsieur Armand, le père de Laura ?
-Oui, répondit-il avec surprise.
-C’est le docteur Gaillot, le psychologue de votre fille.
Cela inquiéta légèrement Louis.
- Oui ?
- J’ai quelque chose qui vous intéressera sûrement. Les prénoms que m’a donné votre fille….Mais tout d’abord, lui aviez vous donné quelques informations, aussi infime qu’elles soient, sur l’endroit où vous habitez ?
- Ma maison… ? Et bien, euh…Elle est au courant qu’il s’agit d’un ancien pensionnat, rien de plus.
- Etes-vous sûr ?
- Oui oui.
- Doublement intéressant… Pouvez vous vous rendre seul à mon cabinet ?
- Je suis désolé, mais je ne peux pas laisser Laura toute seule.
- Je comprends...Bon…Je vais essayer de vous expliquer comme je peux le pourquoi de mon coup de téléphone.
« Votre fille m’a donné les prénoms de ses amies ; Marie, Julie, Rose, Justine et Anne. Cela m’a beaucoup intrigué- et j’ignore pourquoi. J’ai donc fait des recherches sur votre manoir – qui est un ancien pensionnat, chose que tout le monde sait. Il y avait beaucoup de registres là-dessus : les fonds bancaires, le nombre de pensionnaires… Quelque chose a attiré mon attention. C’était sur la dernière page, datant du 8 août 1886. Il y a eu quinze morts, ce jour là, monsieur Armand. Quinze jeunes filles d’une dizaine d’années qui sont passées de vie à trépas, et ce en une seule et unique journée. »
- Mon dieu…murmura Louis pour lui-même.
Il n’osa pas imaginer la suite.
« Les autopsies de l’époque sont formelles ; ces fillettes ont été empoisonnées au cyanure. L’assassin à été vite arrêté : il s’agissait du cuisinier de la pension, qui, prit d’une envie de meurtre, a versé le poison dans la soupe du soir. Mais le plus intéressant n’est pas là, monsieur. Loin de là. Parmi les victimes se trouvaient une certaine Marie Mongomery, Julie Frenière, Rose Weil, Justine Carré et Anne Franquin. »
La main de Louis se crispa sur le combiné de téléphone.
- Merci pour euh…Pour ces information, Docteur, dit Louis, la voix tremblante. Je crois que je…Que je vais aller réfléchir un peu.
- Je comprends. J’espère que cela ne vous perturbera pas trop. Si vous avez un problème, appelez moi, je serai là.
- Merci. Bonne fin de journée.
Il raccrocha prestement, se retourna et posa son dos contre un mur de pierre. Comme la maison lui paraissait sinistre, tout à coup…Il ferma les yeux.
« J’ai passé l’âge de croire aux histoires de fantômes, merde… murmurât-il, le front perlant de gouttelettes de sueur. Mais est-ce que…Est-ce qu’il y a une vie après la mort ? »




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Mathilde: désolée pour le "___" trop long, mais je ne m'en suis pas rendue compte parce que chez moi ça n'élargissait pas le forum^^'merci de l'avoir arrangé! (et contente que ça te plaise^^)
Lylypotter: thanks!

J'aime beaucoup toujours ! ^^
L'histoire est passionante !

Toujours aussi superbe cette histoire. *__*

(voila je vous embête plus avec mon histoire, c'est la fin XD)



Quelques jours plus tard, il reçut du psychologue la dernière photographie de classe du pensionnat, datant du 3 juin 1886. Les noms des fillettes étant indiqués sur une feuille annexe, ainsi que leurs positions sur l’image. Louis l’avait bien étudié et il voulait en avoir le cœur net. Il appela sa fille, décidé à en savoir plus.
- Ma chérie…As-tu inventé ces prénoms ?
- Non papa, ce sont « elles » qui me les ont donnés.
- Peux-tu me les décrire ?
- Oui papa. Elles ont des longs cheveux bouclés avec des grands nœuds bleus dedans. Et elles ont toutes la même robe, bleue et blanche. Un…Un…
- Un uniforme ? hasarda-t-il
- Oui, un uniforme. Pas comme chez les anglais, plus beau.
- Plus beau ? C'est-à-dire ?
- Elles portent de grandes jupes qui leurs arrivent jusqu’aux chevilles. Pis…Pis leurs cols et leurs manches sont en dentelle blanche.
Son père posa sur la table l’antique photographie jaunie.
- Peux-tu me dire où elles sont ?
Laura regarda quelques instants la photo, et sans hésiter, pointa du doigt les filles qu’elle connaissait en indiquant toutes leurs prénoms. Le cœur de Louis battit la chamade : elle ne s’était pas trompée une seule fois.



Il était minuit passé. Laura dormait profondément dans son lit, tendis que Louis n’arrivait toujours pas à trouver le sommeil. Et si…Pourquoi pas, il n’y perdrait rien…Il se leva de son lit, mis sa robe de chambre et traversa le manoir, guidé par la seule lumière de la pleine lune, filtrant au travers des fenêtres sans volets ni rideaux. Il se rendit dans l’aile - est, là où il avait entendu sa fille parler à ces inconnues pour la première fois. Cette partie était déserte et inoccupée ; cependant, il ne se sentait pas seul, et cette présence était rassurante. Confiant, il ouvrit doucement la porte de la salle où se trouvait jadis Laura. L'endroit, comme à son habitude, était vide. Louis y voyait parfaitement clair, grâce au ciel nocturne parfaitement dégagé. Ses pantoufles soulevèrent un nuage de poussière. Arrivé au milieu, il s’assit sur le sol, les jambes croisées. Méditatif, il ferma les yeux.
« Venez, les enfants…murmura-t-il. Venez à moi, je ne vous veux aucun mal. Je veux juste vous rencontrer»
Il se sentait en sécurité. Les yeux toujours fermés, il écouta les doux chuchotements qui commençaient à apparaître.
« Ne craignez rien, je suis le père de Laura, votre amie. »
Il sourit quand une douce main se posa sur son épaule. Et là il en était sur, il ne rêvait pas.

Fin

Bravo ! *__*

merci beaucoup Farore^^

Quelle fin ! O_O
J'adore ! *o*

Merci! lol en plus, c'était pas sensé finir comme ça (en fait, c'était pas sensé finir du tout --'), et j'en fairais peut-être d'autres, des ptites histoires de fantômes gentils, si l'inspi ne s'enfuit pas...(Inspi, reste là, c'est un ordre!><)