[Histoire] Voeu Exaucé

Hellooow ! ^^

Cela faisait un moment que j'avais une histoire qui traînait dans mon cahier d'écriture, mais je ne l'avais pas retapée sur ordi ^^ Elle n'est pas finie, il n'y a que deux chapitres et je n'en ai copié qu'un pour l'instant !

Elle s'apelle donc Voeu Exaucé

Histoire en gros: C'est du fantastique: L'histoire parle d'une jeune fille, une adolescente, qui se plaint de ne pas être chanseuse: rien de ce qu'elle souhaites ne se réalise. Mais un jour tout change et de fil en aiguille des choses de plus en plus bizarres se passent...

Nombre de Chapitre: Pour l'instant 2.. mais je pense qu'elle fera un peu près 10 chapitres, d'après mon plan d'écriture ^^


Je vous laisse avec ça, je temps que je paufine ^^

Chapitre 1 = Premier voeu

Tout commença cet hiver là... ou l'autre, peut importe. Par une froide matinée j'ai simplement pensé, comme des milliers d'autres collégiens l'auraient faits à ma place: « Si seulement le cours de Physique pouvait être annulé.. » Je haïssais cette matière plus que tout, je la trouvait stupide, inutile et ennuyeuse. J'avais pensé à ça en marchant pour me rendre au bagne. Enfin au collège si vous préférez. En arrivant dans ce lieu, je ne pensais déjà plus à mon souhait. De toutes manière, je n'avais jamais de chance. J'avais la très nette impression qu'il suffisait que je dise quelque chose pour qu'il ne se produise pas. Donc, en arrivant au collège, je n'y songeais plus du tout et je me dirigeait d'un pas lent vers le hall où je comptais sur la présence de mes amies: c'était notre point de rencontre pour tous les matins. Seulement, ce jour là.. je ne les vis pas, il n'y avait là qu'un petit groupe de 6e qui regardait d'un air gourmand le menu de la cantine punaisé sur le panneau d'affichage. Je scrutai à droite, à gauche, je me rendis au CDI, aux toilettes, en permanence.. personne. J'allai vérifié mon emploi du temps pour m'assurer que je ne m'étais pas trompée d'horaire quand mes amies portées disparues jusqu'ici apparurent devant moi, éssoufflées, en criant.

« Hey ! T'es au courant ? Dit l'une
-Non ! Quoi, qu'est-ce qu'il se passe ? Demandais-je, énervée
-Bah, on entrait et on est tombées sur la CPE qui nous as dit: « Pourriez-vous prévenir vos camarades que le cours de Physique-Chimie est annulé ? Votre professeur s'est foulé la cheville, nous vous ferons écrire un mot demain. » expliqua une autre en imitant la CPE.
-Alors, on a prévenu tout le monde, c'est pour ça qu'on était pas au point de rendez-vous, on courait un peu partout, désolée. S'excusa la première. Mais c'est pas trop cool ? Ajouta-t-elle »

J'acquiesçai avec enthousiasme et affirmai:

« C'est drôle, j'y pensais ce matin justement !
-Ouais...ça m'étonne pas, t'aimes pas la Physique non ? Interrogea une des jeunes filles sachant d'avance la réponse.
-Bien sûr ! Je suis contente, pour une fois que ce que je souhaite se réalise ! Bon, on va en perm ' ? proposai-je après un bref silence. »

Toutes approuvèrent et nous nous dirigeâmes vers la permanence où le surveillant furieux de notre retard de 5 minutes (la sonnerie avait retenti au cours de notre discussion) nous avait accueilli à sa manière: sous une avalanche de reproches et une tempête de postillons. Mais je m'en contrefichait. La chance m'avait souri ! Ce qui ne m'arrivait presque jamais, pour des petites choses en tout cas. J'étais loin de m'imaginer la suite.. bien plus grave qu'une enseignante immobilisée à cause d'une petite foulure.

FIN DU CHAPITRE 1

[C'est pas long je sais mais c'est pour mettre l'histoire en route ^^]

hey hey hey, j'ai l'impression qu'il va lui arriver des malheurs dans sa chance *sais pas comment dire autrement XD*
j'aime beaucoup^^ vivement la suite!

Voici le deuxième chapitre, un peu plus long que le premier ^^"

Chapitre 2 = Deuxième Voeu

Le samedi suivant, j'avais rendez-vous avec ma meilleure amie, Camille. Nous devions nous retrouver au Parc, tout près, pour papoter. Mes parents avaient acceptés sans trop rechigner; ils sont relativement compréhensifs, disons que je n'ai pas trop à me plaindre. Cependant, pour moi qui suis très rêveuse, ils ont un immense défaut, en particulier ma mère: mes parents sont extrêmement terre à terre et ne croient que ce qu'ils voient ! Pas question de leur parler de monstre du loch Ness sans preuves et photos attestées non truquées à l'appui. Bref. Revenons à nos moutons ! J'allais donc heureuse et légère à ce banal rendez vous. Il faut que vous sachiez que pour aller de chez moi jusqu'au parc il faut passer par un petit jardin public grouillant de morveux puis traverser une route où passent des automobilistes perpétuellement énervés, leur klaxon peut en témoigner, et enfin, marcher le long d'un étroit trottoir où gisent canettes vides et déjections de chien, pour enfin apercevoir la majestueuse entrée du Parc vous accueillant dans une agréable atmosphère végétale. Les gens du quartier s'y retrouvent habituellement le samedi. C'est, en fait, presque machinal, on dit sans vraiment y faire attention, d'un air détaché: « Tiens, tu vas au Parc samedi ? » c'est pourquoi il y a beaucoup de monde. Néanmoins, il reste très convivial et très apprécié aux alentours.
Cet après-midi là, je traversai donc le petit jardin public et fit un rencontre inattendue. Ma tante qui habitait dans le quartier voisin mais que je ne voyais que peu régulièrement:

« Oh ! Bonjour Tantie ! Dis-je en l'apercevant
-Salut, toi ! Me répondit-elle avec un grand sourire. »

Nous parlâmes ensuite de tout et rien dix minutes au moins avant de nous dire au revoir et de partir chacune de notre côté. Ainsi, je fus en retard à mon rendez vous. Je pestai. Pourquoi fallait-il que je sois née si bavarde ?! Je me pressai alors et couru jusqu'à l'essoufflement. J'étais à peine arrivée au trottoir ! Là, je commis encore une erreur. Je songeai innocemment: « J'espère que Camille sera en retard aussi ! » Quand j'y repense je ne peux m'empêcher de culpabiliser un peu. C'est si bête; mais je fis pire plus tard...Enfin, ne sautons pas d'étapes. Je continuai alors à courir à toutes jambes, et enfin j'arrivai à l'entrée. Je pénétrai dans le vaste Parc, me dépêchai de me rendre au point de rendez vous fixé avec Camille, c'est-à-dire devant le marchand de barbe à papa où se pressait déjà des dizaines d'enfants excités et de parents fatigués. En revanche, pas de Camille. Je décidai de l'attendre sagement sur un banc. Lorsqu'elle arriva, essoufflée comme si elle avait couru un 200m, je fus soulagée: il ne lui était, visiblement, rien arrivé !

« S...alut ! S'efforça-t-elle d'articuler.
-Hello ! La saluai-je. Ben alors ? T'étais où ?
Elle m'expliqua:
-Pff,.. quelle histoire ! J'allais partir quand soudain, par un geste brusque, je fais tomber le vase préféré de mon père, posé sur un étagère. Elle était très énervée, j'ai dû tout ramassé ! Ensuite, dans la rue, j'ai couru comme une dingue mais je suis tombée sur le trottoir en me tordant la cheville et en m'écrasant le nez, heureusement, il n'a pas l'air abîmé. Enfin, j'ai quand même super mal ! »
Elle fit une pause et continua:
« Après je n'ai pas pu entrer dans le Parc tout de suite parce que des dizaines de poussettes bouchaient le passage, puis un chien bizarre m'a poursuivie et je suis arrivée ici. Conclu-t-elle »

Je fus d'abord interloquée puis, ma stupeur passée je me mis à rire. Mon fou rire fut contagieux puisque ma meilleure amie se mit à éclater de rire également et nous rigolâmes de sa maladresse et de sa malchance. Puis nous discutâmes comme nous l'avions prévu sans plus se soucier de l'incident. J'ai eu tort de ne pas prendre ça au sérieux. Mon deuxième voeu venait d'être exaucé.

FIN DU CHAPITRE 2